Dimanche des Rameaux
Au ciel, Tu es assis sur un trône
Sur terre, Tu viens à nous sur un ânon,
O Christ.
Tu reçois la louange des anges
Et les hymnes des enfants
Qui te cirent :
Tu es béni, Toi qui viens
rappeler Adam hors du tombeau
Kontakion
Le Christ, assis sur le " trône de l'ânon
" se dirige vers Jérusalem. Il sait qu'Il va vers sa passion.
Il porte en main le rouleau des Ecritures, qu'il va accomplir. Ses disciples
le suivent, troublés. Saint Pierre, regarde son maître, et Saint
Jean regarde Pierre. Derrière, les autres suivent.
Il viennent d'une montagne aride, qui représente le désert
qu'est notre terre. Devant lui, les murailles de Jérusalem. Ce
sont devant ses murailles qu'Il sera crucifié. Mais en haut de
ses murailles, on aperçoit déjà la Jérusalem céleste,
et c'est elle que Jésus montre avec sa main.
(L'icône peut être lue à plusieurs niveaux.)
En face du Christ, les grands prêtres l'accueillent. Leur accueil
n'est pas franc. Ils brandissent leur rameau de bien curieuse manière.
D'ailleurs on reconnaît, en deuxième rang, vêtu de
" pourpre ", celui qui " murmurait " dans la résurrection
de Lazare. Mais derrière, les femmes ont hâte de montrer Jésus
aux enfants, elles se hissent pour l'apercevoir.
Les " enfants " représentent les vrais enfants et tous ceux
qui ont un coeur d'enfant, ( en effet, ces petits personnages sont
un peu bizarres, comme des adultes en miniature).
L'âne, autour duquel " tourne " la représentation, représente notre enveloppe charnelle, ce " frère âne " dont parlait Saint François, et que le Christ a totalement assumé, lui permettant ainsi de gravir jusqu'au haut de la montagne, jusqu'au bout du chemin. Son sabot droit est fortement enraciné dans le sol. En poursuivant la ligne que constitue cette patte antérieure droite, , on centre dans le mouvement du tronc de l'arbre : (tout arbre est image de l'arbre de vie) : C'est bien dans notre humanité assumé que nous commençons notre participation à la vie éternelle.
***
Retour en haut de page